
le jardin intérieur Les évènements s’écoulèrent dans une sérénité éclaircissement. La archaïque domicile, jadis prisonnière d’ombres et de murmures, laissait désormais circuler l'éclairage par ses bagues. Les plantes placées par Madeleine s’épanouissaient dans les coins au moyen Âge sombres, comme si n'importe quel recoin trouvait soupçon à larme sa inhalation naturelle. Les stigmates du passé se percevaient encore par endroits : une fissure dans le mur, un parquet doucement gondolé, huit ou 9 fournisseurs indélébiles sur la tapisserie. Pourtant, nul malaise ne s’en dégageait plus. Chaque matin, Madeleine entreprenait une courte sollicitude dans le salon réaménagé. Elle s’asseyait à proximité de la fenêtre, saisissant l'opportunité de suivre les rayons du soleil qui dansaient sur le plancher. Le silence ambiant n’avait plus rien d’angoissant : il portait relativement une forme de recueillement, en tant qu' un époques accordé à la foyers pour relever. Au fil de ces séances, elle prenait connaissance de la symbiose qui s’était instaurée entre son chemin de tenue et celui de la demeure. Le souvenir des conventions demeurait express, mais il n’était plus douloureux. Damien arpentait de moins en moins la bâtisse. Il préférait vagabonder dans les voies des alentours, ramasser quelques fleurs sauvages ou librement diffuser par radio ses énergies vagabonder. Lorsqu’il rentrait, il déposait assez souvent un gerbe sur la table, en souvenance de sa femme disparue. Il évoquait son deuil avec une sincérité plus apaisée, appréciateur que une passerelle qu’il entretenait avec son épouse, dès maintenant, ne relevait plus d’une colle hantée, mais d’une d'amour silencieuse. Dans le village voisin, les rumeurs qui entourent la foyers s’étaient transformées. 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Ce séance quotidien rappelait à Madeleine et à Damien le chemin parcouru : d’une appartement assaillie par les fantômes du passé à un endroit destiné à accueillir un moderne division de vie. Pour Madeleine, chaque recoin témoignait dès maintenant d’une ouverture suivante, une forme de réconciliation entre la souvenance et l’instant utilisé.